Un peu, beaucoup, aveuglément

un peu beaucoupEn bref, ‘Un peu, beaucoup, aveuglément’ est une comédie romantique charmante, bien que l’histoire soit assez galvaudée. Il s’agit d’une pianiste excentrique qui emménage dans un appartement avec des murs très minces. De façon prévisible, elle tombe amoureux de son voisin bizarre, une recluse qui crée des jeux complexes. C’est l’histoire typique dont tout le monde bien connaît : au début ils s’énervent, mais au fil de l’histoire ils deviennent de plus en plus proches. L’aspect différent du narratif est qu’ils ne regardent jamais l’un de l’autre (jusqu’à la fin). Malgré les clichés et le fait que l’histoire est convenue et prévisible, j’aime bien ce film. Pourvu qu’on n’attende pas quelque chose complétement originale, il est un film amusant qui fait chaud au cœur.

Les premières scènes m’ont fait rire beaucoup – ils prennent des mesures extrêmes à s’énerver. A titre d’exemple, le personnage de ‘Machin’ (l’audience n’apprend que leurs surnoms, Machin et Machine) met les vis dans un mixer, tandis que ‘Machine’ triomphe finalement simplement en jouant un métronome sans cesse. Les premiers signes d’amour apparaissent lorsqu’il lui donne le conseil au sujet du piano. En jouant suivant son instruction d’être ‘plus libre’, la chemise et les cheveux du personnage principal défont, et son expression du visage fait penser d’un orgasme. Les cheveux restent un symbole clé pendant tout le film.

Il y en a qui critiquent le film parce qu’il est prévisible et pas naturaliste, mais je le trouve plus intéressant comme ça – bien sûr le cadre n’est pas réaliste mais il reflet leurs caractères. Cependant, on ne peut pas nier qu’ils sont de temps en temps des stéréotypes d’eux-mêmes. C’est-à-dire que le comportement de ‘Machine’ est quelquefois un peu énervant plutôt que charmant, tel que pendant son rendez-vous avec un homme qu’elle croit (sans raison) d’être le voisin. De plus, j’aurais voulu plus d’une exploration de rapport entre ‘Machine’ est son ancien partenaire abusif (mais la scène dans lequel elle lui donne un coup du tète est une conclusion très satisfaisante à leur histoire !). En ce qui concerne la prévisibilité de l’histoire, il applique aux personnages secondaires également ; les amis du couple principal (qui n’ont pas un vrai rôle sauf représenter un ‘normale’ afin de souligner l’excentricité des deux personnages principales) se retrouvent ensemble à la fin du film.

Malgré tous ces problèmes, il faut admettre que ce film est incroyablement romantique. L’alchimie entre les deux interprètes est évidente et le force conduisant du film. Je dirais que le film est un portrait touchant de l’idée d’être ‘ensemble mais séparément’, et la bande originale aide à créer ce sens lege et romantique. Toutes choses considérées, c’est un film romantique agréable que j’aimais beaucoup.

 

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